Robin des Bois a mis à jour sa cartographie des sites terrestres et aquatiques pollués par les PCB.
On observe que la pollution terrestre (1) est concentrée sur les bassins parisien, lillois, lyonnais et grenoblois. L'ONG a répertorié les sites de production des PCB et des appareils contenant des PCB ; les sites de stockage, de récupération, de maintenance, de vidange ou de retraitement de transformateurs et d'autres équipements électriques ou huiles contaminés aux PCB ; les sols, sous-sols, remblais ou eaux souterraines contaminés aux PCB par des activités industrielles éteintes ou existantes et des accidents de transport et les scènes de pillage de transformateurs électriques aux PCB. Cette 7ème édition révèle une évolution négative. En juillet 2011, 437 sites terrestres pollués étaient comptabilisés. En avril 2013, l'ONG en décompte 550.
Pour ce qui est des sites aquatiques (2) , il y a un lien entre pollution des sols et pollution des eaux. C'est donc le bassin parisien qui est le plus touché avec plusieurs autres sites en Rhône-Alpes et région PACA. Là aussi, la comparaison des cartographies des milieux aquatiques contaminés de juillet 2011 et d'avril 2013 montrent une extension. L'ONG souligne que « cette extension sera encore plus spectaculaire quand les préfets du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Lorraine auront suivi le récent avis du groupe PCB de l'ANSES et pris des arrêtés réglementant les activités de pêche sur la Meuse, l'ensemble de la Moselle, le Grand Canal d'Alsace et le Rhin ».